lundi 5 décembre 2011

Mains




En joignant les mains, les signes de la peau de la main droite s'encastrèrent dans les signes de la peau qui recouvraient la main gauche. L'état de la parfaite adhésion, sans le moindre vide, me donnait la sensation d'avoir les mains lisses, dans lignes digitales, sans signes. Les mains enfouies, l'une dans l'autre, étaient un corps unique et l'idée de les séparer étaiet invraisemblable, aussi peu naturelle que de vouloir détacher une narine de l'autre. la main droite en agissant, en palpant, en touchant, avait créé le négatif de as peau que la main gauche en agissant, en palpant, en touchant, avait revêtu.
Guiseppe Penone, 1971

mardi 26 avril 2011

Mats Ek



Appartement, 2005 ca se passe de mots...
A voir absolument La maison de Bernarda et Une sorte de... à l'opéra de Paris en ce moment
Simplement sublime

les visages du xinjiang





Des visages plein de couleurs et de vie
Le Xinjiang d'aujourd'hui et
tel que peut être on ne le verra plus
bientôt
Du marché à la maison de thé

lundi 28 mars 2011

Back to the future...






Cette artiste argentine a eu la plus jolie des idées, de prendre les photos les plus intimes, les plus naives, ces trésors que l'on regarde avec une nostalgie sans nom, bref elle a demandé à des gens de choisir chacun une photo de jeunesse, et de poser comme sur cette photo mais aujourd'hui, le résultat est simplement merveilleux
Par Irina Werning, photographe argentine

samedi 19 mars 2011

Décor de fond


Une peinture de fond esthétisante, qui pose un contexte...
C'est le détail qui montre à quel point Le discours d'un roi, est un film esthétisant qui s'est donné pour défi de raconter une petite histoire et de tenir son public, l'esthétisme a son rôle, la photographie du film aussi
Zoom sur ce fameux fond de bureau...



mardi 8 février 2011

Gris

" Il y a toute sorte de gris.
Il y a le gris plein de rose
qui est un reflet des deux Trianons.
Il y a le gris bleu
qui est un regret du ciel.
Le gris beige de la couleur
de la terre après la herse.
La gris du noir au blanc
dont se patinent les marbres.
Mais il y a un gris sale,
un gris terrible,
un gris jaune tirant sur le vert,
un gris pareil à la poix,
un enduit sans transparence,
étouffant,
même s'il est clair,
un gris destin,
un gris sans pardon,
le gris qui fait le ciel terre à terre,
ce gris qui est la palissade de l'hiver,
la boue des nuages avant la neige,
ce gris à douter des beaux jours,
jamais et nulle part
si désespérant qu'à Paris
au-dessus de ce paysage de luxe,
qu'il aplatit à ses pieds,
petit, petit,
lui le mur vaste et vide
d'un firmament implacable"
Aurélien
ARAGON

dimanche 30 janvier 2011

Association de matières

Je n'aime pas faire de la pub
Sac sublime de Céline
Je n'ai pas pu m'empêcher

lundi 17 janvier 2011

Mouvement




La vie dans la danse, une danse vivante, comme un vie rêvée
On l'attend ce beau film en hommage à Pina Bausch de Wim Wenders
La bande annonce fait déjà frissonner...